Pourquoi notre QI est plus élevé que celui de nos grands-parents

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Discours très intéressant sur la progression de l’intelligence humaine (QI – quotient intellectuel) en l’espace d’à peine 100 ans.

James Flynn, chercheur et philosophe de la morale néo-zélandais, invité par TED en mars 2013 explique le fruit de ses recherches appelé d’ores et déjà “effet Flynn” – chaque génération obtient des résultats plus élevés aux tests de QI que la génération précédente.

Dans ce discours il démontre que les facteurs environnementaux jouent un rôle plus important dans l’intelligence que la génétique. Et les changements dans notre façon de penser ont eu des conséquences surprenantes (et pas toujours bénéfiques).

Un clin d’œil à la crise financière et comment l’évolution de l’intelligence humaine y a amené l’humanité elle-même. L’importance de l’apprentissage de l’histoire et la complexité de compréhension de la politique malgré le QI grandissant des nouvelles générations…

 

Le texte français du speech
Nous allons faire un tour rapide de l’histoire cognitive du 20ème siècle, car pendant ce siècle, nos esprits ont évolué radicalement. Comme vous le savez, les voitures qu’on conduisait en 1900 ont évolué grâce à l’amélioration des routes, et grâce à la technologie. Et nos esprits ont évolué aussi. Nous étions confrontés à un monde matériel, et nous analysions ce monde principalement en termes de ce qu’il pourrait nous rapporter.

Et nous voilà confrontés à un monde très complexe, un monde où nous avons dû développer de nouvelles habitudes intellectuelles, de nouvelles habitudes de l’esprit. Comme par exemple recouvrir ce monde matériel de classifications, introduire des concepts abstraits que nous essayons de rendre cohérents sur le plan logique, ou encore envisager sérieusement des hypothèses, c’est à dire se poser des questions sur ce qui aurait pu être, plutôt que sur ce qui est.

Mon attention a été attirée sur ce changement radical par les énormes augmentations de QI dans le temps, car elles ont été vraiment énormes. C’est à dire, ce ne sont pas seulement quelques réponses de plus que nous avons justes dans les tests de QI Ce sont beaucoup plus de réponses justes dans les tests de QI à chaque génération, depuis l’époque où ils ont été inventés.

En effet, si on testait les gens d’il y a un siècle avec les normes d’aujourd’hui, ils obtiendraient en moyenne un QI de 70. Si on nous testait avec leurs normes, nous aurions en moyenne un QI de 130. Cela soulève toutes sortes de questions. Peut-on dire que nos proches aïeux étaient au bord du retard mental ? Parce que, normalement, 70 est la limite du retard mental. Ou bien sommes nous tous proches d’être surdoués ? Parce que c’est à partir de 130 qu’on est déclaré surdoué.

Je vais tenter de plaider pour une troisième hypothèse qui est bien plus riche d’enseignement que ces deux premières. Pour recadrer les choses, imaginons qu’un martien se pose sur Terre et trouve les ruines d’une civilisation. Ce martien est archéologue,et il trouve des cibles que les gens ont utilisé pour le tir. Tout d’abord, il regarde celles de 1865, et il trouve que les gens n’ont mis dans le mille qu’une fois par minute. Puis il trouve qu’en 1898, ils ont mis dans le mille cinq fois par minute. Puis, vers 1918, ils ont mis cent fois dans le mille. Au début, cet archéologue serait déconcerté. Il dirait, écoutez, ces tests étaient conçus pour mesurer la précision de leurs gestes, l’acuité de leur vision, la maîtrise de leur arme. Comment se peut-il que leurs performances aient augmenté à ce point ? Aujourd’hui, nous connaissons la réponse, bien sûr. Si ce martien étudiait les champs de bataille, il découvrirait que les gens n’avaient que des mousquets à l’époque de la Guerre Civile, et qu’ils avaient des fusils à répétition à l’époque de la Guerre Hispano-Américaine, puis qu’ils avaient des mitraillettes à l’époque de la Première Guerre mondiale. En d’autres termes, c’est l’équipement à la disposition du soldat moyen qui est en cause, pas une meilleure acuité visuelle, ni la précision du geste.

Ce qu’il nous faut imaginer, c’est l’artillerie mentale que nous avons acquise au cours de ce siècle, et là encore, je crois qu’un autre penseur va nous y aider. il s’agit de Luria. Luria a étudié des gens qui n’étaient pas encore entrés dans l’ère scientifique, et il a découvert que ces gens étaient réfractaires à la classification du monde matériel. Ils voulaient le diviser en petits éléments qu’ils pouvaient utiliser. Il a découvert qu’ils étaient réfractaires à l’élaboration d’une hypothèse, à la réflexion sur ce qui pourrait être, et il a enfin découvert qu’ils ne se débrouillaient pas très bien avec les abstractions, ou avec la logique appliquée à ces concepts abstraits.

Je vais vous donner un aperçu de quelques uns de ses interviews. Il a parlé au chef de quelqu’un, dans une région rurale de la Russie. Il n’avait fait, comme c’était l’usage en 1900, que quatre ans d’école. Et il a demandé à cette personne, qu’ont en commun les corbeaux et les poissons ? Et le gars a dit : “Absolument rien. Voyons, je mange du poisson. Je ne mange pas du corbeau. Un corbeau peut picorer un poisson. Un poisson ne peut rien faire à un corbeau.” Et Luria a dit : “Mais est-ce que ce ne sont pas tous deux des animaux ?” Et il a répondu : “Bien sûr que non. L’un est un poisson. L’autre est un oiseau.” Il ne s’intéressait, en fait, qu’à ce qu’il pouvait faire de ces objets matériels.

Puis Luria est allé voir une autre personne, et il lui a dit : “Il n’y a pas de chameaux en Allemagne. Hambourg est une ville d’Allemagne. Y-a-t-il des chameaux à Hambourg ?” Et le gars a répondu : “Eh bien, si c’est assez grand, il devrait y avoir des chameaux.” Et Luria a dit : “Mais qu’est-ce que mes mots signifient ?” Et il a dit : “Eh bien, peut-être que c’est un petit village, et qu’il n’y a pas de place pour les chameaux.” En d’autres termes, il refusait d’envisager cela autrement que comme un problème matériel. Il avait l’habitude de voir des chameaux dans les villages, et il lui était impossible d’employer le conditionnel, de se demander : “Et s’il n’y avait pas de chameaux en Allemagne ?”

Un troisième interview a été réalisé avec quelqu’un au sujet du Pôle Nord. Luria a dit : “Au Pôle Nord, il y a toujours de la neige. Partout où il il y a toujours de la neige, les ours sont blancs. Quelle est la couleur des ours au Pôle Nord ?” Et la réponse a été : “On ne peut le savoir que par un témoignage. Si une personne sage revenait du Pôle Nord, et me disait que les ours y sont blancs, il se pourrait que je la croie, mais tous les ours que j’ai vu ont toujours été bruns.” Vous voyez, à nouveau, cette personne a refusé d’aller au delà du monde matériel, et l’a analysé au travers de son expérience quotidienne. La couleur des ours était importante pour ces personnes ; c’est à dire, ils devaient chasser l’ours. Ils n’avaient pas envie de prendre part à ça. L’un d’entre eux a dit à Luria:  “Comment pourrions nous résoudre des problèmes qui ne sont pas réels ? Aucun de ces problèmes n’est réel. Comment pourrions-nous y répondre ?”

Ces trois catégories : la classification, l’utilisation de la logique sur des concepts abstraits, et la prise au sérieux des hypothèse… quelle est leur importance dans le monde réel, hors de la salle d’examen ? Je vais vous en donner quelques exemples.

Premièrement, nous sommes presque tous passés par le lycée, aujourd’hui. C’est à dire que nous sommes passés de quatre à huit ans d’éducation, puis à 12 ans d’éducation formelle, et 52 % des américains ont connu l’enseignement supérieur d’une manière ou d’une autre. Non seulement nous sommes bien plus éduqués, mais une grande part de cette éducation est scientifique, et on ne peut pas faire de science sans classifier le monde. On ne peut pas faire de science sans proposer des hypothèses. On ne peut pas faire de science sans se préoccuper de cohérence logique. Et même dès l’école primaire les choses ont changé.

On a regardé les épreuves que l’Etat de l’Ohio faisait passer aux enfants de 14 ans en 1910, et on a constaté qu’elles étaient entièrement basées sur des faits concrets socialement valorisés. Il y avait des choses comme : quelles sont les capitales des 44 ou 45 états qui existaient à l’époque ? Quand on a regardé les épreuves que l’Etat de l’Ohio faisait passer en 1990, elles étaient entièrement tournées vers des concepts abstraits. Il y avait des choses comme : pourquoi la capitale d’un état est-elle rarement la plus grande ville ? Et on était sensé tenir le raisonnement selon lequel l’assemblée législative était composée de ruraux qui détestaient la grande ville, alors plutôt que de mettre la capitale dans une grande ville, ils l’ont mise dans un chef-lieu de canton. Ils l’ont mise à Albany plutôt qu’à New-York. Ils l’ont mise à Harrisburg plutôt qu’à Philadelphie. Et ainsi de suite. Ainsi, l’éducation a changé de teneur. On éduque les gens à envisager sérieusement des hypothèses, à utiliser des concepts abstraits, et à les relier logiquement.

Qu’en est-il du travail ? Eh bien, en 1900 3% des Américains pratiquaient un métier intellectuellement exigeant. Seulement 3% étaient des avocats, des médecins ou des enseignants. Aujourd’hui, 35% des Américains pratiquent un métier intellectuellement exigeant, pas seulement ces métiers eux-mêmes, tels qu’avocat, médecin, scientifique, ou conférencier, mais beaucoup, beaucoup d’autres métiers en rapport avec la technique ou l’informatique.

Toute une série de métiers sont aujourd’hui intellectuellement exigeants. Et nous ne pouvons nous adapter aux conditions de travail du monde moderne qu’en étant intellectuellement beaucoup plus flexibles. Ce n’est pas seulement que nous avons beaucoup plus de gens qui ont des métiers intellectuellement exigeants. Les métiers eux-mêmes ont été revalorisés. Comparez le médecin de 1900, qui n’avait en réalité qu’une ou deux cartes à jouer, avec le généraliste ou le spécialiste d’aujourd’hui, et ses années d’études scientifiques.

Comparez le banquier de 1900, qui n’avait besoin en réalité que d’un bon comptable, et de savoir à qui, dans la communauté, on pouvait faire confiance pour rembourser ses emprunts. Eh bien, les banquiers d’affaire qui ont mis le monde à genoux étaient peut-être bien moralement irresponsables, mais ils étaient intellectuellement très agiles. Ils allaient bien au delà de notre banquier de 1900. Ils devaient étudier les prévisions informatiques pour le marché du logement. Ils avaient à élaborer de complexes obligations d’obligations de façon à lier les dettes les unes aux autres et leur donner l’apparence d’un actif rentable. Ils devaient travailler leurs dossiers pour que les agences de notation leur attribuent un AAA, bien que dans beaucoup de cas, ils aient virtuellement soudoyé les agences. Et ils devaient aussi, bien sûr, amener les gens à accepter ces soi-disant actifs, à dépenser de l’argent pour eux, alors même qu’ils étaient en situation de grande précarité.

Ou bien prenez un agriculteur aujourd’hui. Je prends l’exploitant agricole d’aujourd’hui pour bien différencier du fermier de 1900. Ça n’a donc pas seulement été la progression des métiers intellectuellement exigeants. Ça a aussi été la revalorisation des professions telles qu’avocat, médecin, et autres qui a sollicité nos capacités intellectuelles.

J’ai parlé de l’éducation et du travail. Certaines des habitudes intellectuelles que nous avons développées au cours du 20ème siècle ont été payantes dans des domaines inattendus. Je suis essentiellement un philosophe de la morale. Je n’ai fait qu’une brève incursion en psychologie, et ce qui m’intéresse en général, c’est le débat moral.

Au cours du siècle dernier, dans les pays développés comme l’Amérique, le débat moral a pris de l’ampleur parce que nous envisageons sérieusement les hypothèses, nous prenons également les principes universels au sérieux, et nous recherchons les liens logiques. Quand je suis revenu de l’université, en 1955, à l’époque de Martin Luther King, beaucoup de gens sont revenus chez eux à cette époque, et ont commencé à se disputer avec leurs parents et leurs grands-parents. Mon père est né en 1885, et il avait de légers préjugés racistes. En tant qu’Irlandais, il détestait tellement les anglais qu’il ne lui restait plus de sentiments pour personne d’autre. Mais il avait le sentiment que les noirs étaient inférieurs. Et quand on disait à nos parents ou à nos grands-parents : “Qu’est-ce que ça te ferait si tu te réveillais noir demain matin ? ” Ils répondaient : “C’est la chose la plus stupide que je t’aie jamais entendu dire. Est-ce que tu as déjà entendu parler de quelqu’un qui se soit réveillé le matin et qui soit devenu noir ? “

En d’autres termes, ils étaient figés dans les mœurs et les attitudes pragmatiques dont ils avaient hérité. Ils ne voulaient pas considérer sérieusement les hypothèses, et sans hypothèses il est très difficile d’élever le débat. On a besoin de dire : “Imaginez que vous soyez en Iran, imaginez que tous vos proches aient souffert des dommages collatéraux, alors qu’ils n’avaient rien fait de mal. Qu’est-ce que ça vous ferait ?” Et si quelqu’un d’une ancienne génération dit : “Eh bien, notre gouvernement veille sur nous, c’est à leur gouvernement de veiller sur eux”, c’est seulement qu’il n’est pas prêt à considérer sérieusement l’hypothèse. Ou prenez un père musulman, dont la fille a été violée, et il pense que son honneur demande qu’il la tue. Eh bien, il se comporte envers ses mœurs comme si c’était des rocs, dont il aurait hérité, et qu’on ne pourrait en aucun cas ébranler par des arguments logiques. Ce ne sont que des mœurs héritées.

Aujourd’hui, nous dirions quelque chose comme : “Eh bien, imaginez que vous soyez assommé et sodomisé. Est-ce que vous mériteriez d’être tué ? ” Et il répondrait : “Ça n’est pas dans le Coran. Ça ne fait pas partie de mes principes.” Aujourd’hui, chacun de vous universalise ses principes. Vous les énoncez comme des concepts abstraits, et vous leur appliquez les principes de la logique. Si vous avez un principe comme “Les gens ne devraient pas souffrir sauf s’ils sont coupables de quelque chose”, alors, pour en exclure les noirs, il faut faire des exceptions, n’est-ce pas ? Vous devez dire : “On ne peut pas souffrir juste parce qu’on a la peau noire. Ce doit être que les noirs sont coupables d’une manière ou d’une autre.”  Ensuite, on peut apporter des preuves empiriques, n’est-ce pas, et dire : “Comment pouvez-vous considérer tous les noirs comme coupables, alors que St-Augustin était noir, et que Thomas Sowell est noir.” Et on peut alors élever le débat moral, parce qu’on ne traite pas les principes moraux comme des entités intangibles. On les traite comme des universaux, qui doivent être rendus cohérents sur le plan logique.

QI

Comment en sommes-nous arrivés là en partant des tests de QI ? Au début, c’est ce qui m’a attiré vers l’histoire cognitive. Si on regarde les tests de Q.I, on découvre que certains domaines ont connu de plus grands progrès que d’autres. Le sous-test de Wechsler sur les similitudes traite de la classification. Nous avons fait d’énormes progrès dans ce sous-test sur la classification. Il y a d’autres parties des batteries de tests de QI qui traitent de l’utilisation de la logique sur des concepts abstraits. Certains d’entre vous ont peut-être essayé les matrices progressives de Raven, qui fonctionnent par analogie.

En 1900, les gens pouvaient établir des analogies simples. Par exemple, si on leur disait : “Les chats ressemblent aux lynx. A quoi ressemblent les chiens ?” Ils répondraient “Aux loups”. Mais en 1960, les gens pouvaient aborder Raven à un niveau beaucoup plus sophistiqué. Si on leur demandait : “On a deux carrés suivis d’un triangle, qu’est-ce qui vient après deux cercles ? ” Ils pouvaient répondre “Un demi-cercle”. De même qu’un triangle est la moitié d’un carré, un demi-cercle est la moitié d’un cercle. En 2010, si on demandait à des étudiants d’université “Deux cercles suivis d’un demi-cercle, qu’est-ce qui suit un 16 ?” ils répondraient 8, parce que 8 est la moitié de 16. C’est à dire qu’ils se sont tellement éloignés du monde matériel qu’ils peuvent même faire abstraction de l’aspect des symboles qui sont utilisés dans la question.

Cependant, il faut que je dise que tout n’est pas aussi encourageant. Nous n’avons pas fait de progrès sur tous les fronts. L’un des moyens qui nous serait bien utile pour gérer la complexité du monde moderne, c’est la politique ; et malheureusement, on a beau avoir des principes moraux, on a beau classifier, on a beau utiliser la logique sur des concepts abstraits, si on ne connait pas l’histoire et les autres pays, on ne peut pas faire de politique.

On a remarqué une tendance chez les jeunes Américains : ils lisent moins d’histoire, et moins de littérature et moins de textes parlant de pays étrangers. Ils sont essentiellement an-historiques. Ils vivent dans la bulle du présent. Ils confondent la Guerre de Corée avec la Guerre du Vietnam. Ils ne savent pas qui était allié avec l’Amérique pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Pensez à ce que serait l’Amérique si chaque Américain savait que c’est la cinquième fois qu’une armée occidentale est allée remettre de l’ordre en Afghanistan, et s’ils avaient une petite idée de ce qui s’est exactement passé les quatre dernières fois. Ce qui s’est passé, c’est qu’ils étaient à peine partis qu’il n’en restait pas même une trace dans le sable. Ou bien imaginez comment ce serait si la plupart des Américains savaient qu’on leur a menti dans quatre de nos six dernières guerres.

Vous savez, les Espagnols n’ont pas coulé le cuirassé Maine, le Lusitania n’était pas un navire innocent mais était chargé de munitions, les Nord-Vietnamiens n’ont pas attaqué la Septième Flotte, et, bien sûr, Saddam Hussein détestait Al-Qaïda, et n’avait rien à voir avec elle, et pourtant le gouvernement a réussi à convaincre 45 % des gens qu’ils étaient frères d’armes.

Mais je ne veux pas finir sur une note pessimiste. Le 20ème siècle a montré d’énormes capacités cognitives chez les gens ordinaires, nous l’avons maintenant compris, alors que l’aristocratie était convaincue que les gens ordinaires ne pouvaient pas réussir, qu’ils ne pourraient jamais partager leur état d’esprit ou leurs capacités intellectuelles. Lord Curzon a dit un jour, ayant vu des gens se baigner dans la Mer du Nord : “Pourquoi personne ne m’a jamais dit à quel point les classes inférieures sont blanches de corps ? Comme s’ils étaient des reptiles.”.

Eh bien, Kipling avait raison et tort. Il a dit : “La femme du colonel et Judy O’Grady sont sœurs sous la peau.” (NB : ici allusion est faite au livre “Judy O’Grady and the Colonel’s Lady”, où Judy O’Grady était une prostituée traînant autour de la caserne de l’armée britannique en Inde

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