Chasse, quelle solution ?

Cet article vient en continuité des articles La chasse — divertissement et La chasse — nécessité dans la série La Chasse.

Introduction

chasse-solutionEn me baladant sur des pages et dans des groupes différents tournant autour de la chasse et de l’anti-chasse, je me suis rendu compte qu’un article uni, plutôt que des commentaires à droite et à gauche, doit — à la fois — couvrir des dizaines de discussions que j’ai lues et tirer une conclusion globale de tous ces débats interminables et très houleux entre les 2 camps.

Alors, première chose — relativisons ! Tous les “pro” (chasse) ne sont pas forcément des cons finis et tous les “anti” (chasse) ne sont pas forcément écolos et végétariens. Il faut savoir faire la part des choses, et ce dans les 2 camps.

Parmi les anti il y a peu d’écolos (dans le sens propre du terme) et encore moins de végétariens. Être anti-chasse — c’est-à-dire être contre la cruauté gratuite et la stupidité des viandards qui y règne — et manger la viande n’est pas un paradoxe. De la même manière qu’être anti-chasse ne signifie guère (contrairement aux attaques des pro) soutenir les conditions indéfendables et intolérables des abattoirs et des élevages. Alors, voici pour ceux qui mélangent les choux et les carottes :

Le végétarisme — une pratique alimentaire excluant la consommation de chair animale pour des motivations diverses comme : la santé, la religion, la culture, la critique des méthodes de traçabilité, d’élevage et d’abattage, l’accès aux denrées alimentaires, l’impact environnemental des modes de production et de prélèvement de ces dernières, ou encore le refus par principe de l’exploitation animale.

Le végétarisme (ou l’interdiction de tuer/manger un animal) — en tant que norme à faire respecter par des lois — existe depuis l’Antiquité.

L’écologisme — courant de pensée respectueux des équilibres naturels promettant la préservation de l’environnement et des ressources naturelles contre les ravages de la société industrielle.

De nombreux militants de l’écologie considèrent que l’écologie dépasse largement le strict cadre environnementaliste (protection des ressources naturelles) et jugent les questions sociales et sociétales aussi importantes que les questions environnementales.

  • Ainsi, les végétariens ne sont pas contre la chasse, ils sont contre la consommation de la viande dans toutes ces formes. C’est donc une protestation beaucoup plus large que simplement d’être anti-chasse. Ceci ne fait pas d’eux des écolos pour autant, même s’ils sont pour l’abolition des abattoirs et de la chasse.
  • De même, les écologistes (un terme également large) sont pour la réduction du CO2 et pour les énergies d’origine renouvelable. L’abolition de la chasse n’est donc pas la priorité primordiale de ce mouvement. Bien que tout soit étroitement lié.
  • Et puis, tous les chasseurs ne participent pas spécialement à la chasse à courre, qui est une pratique de chasse absolument abominable. Tous les chasseurs ne chassent pas pour le plaisir de tuer. Il y a tout de même une minorité, il faut le reconnaître, qui le fait dans les règles de l’art — pour pérenniser, comme ils disent, “le métier le plus ancien du monde” et entretenir les espèces en bon nombre.

En revanche, un autre débat qui devrait être à l’origine de la chasse moderne :

Pourquoi l’homme devrait décider à la place de la nature quelles espèces et en quel nombre doivent exister, tandis qu’il ne sait pas s’autoréguler lui-même ?

Je reprends ma maxime précédemment publiée :

L’homme se permet de décider du nombre “correct” d’animaux autour de son habitat, tout en étant incapable de s’autoréguler. Plus de 380 000 naissances par jour à travers la planète, contre 160 000 décès

C’était important d’être dit avant de passer à la suite.

Les débats autour de la chasse

Ainsi, tous les chasseurs ne recherchent pas le plaisir de tuer (même si cela semble être une minorité). La majorité des pro ne cesse de répéter dans les forums que les renards vont remplir les villes (je n’exagère rien – je l’ai lu dans une discussion), que les sangliers détruisent les terres agricoles et que les nuisibles nuisent… On a déjà vu dans l’histoire le cas semblable — les Européens ont exterminé les Indiens d’Amérique en prétextant autant d’âneries religieuses et idéologiques qu’on peut entendre aujourd’hui des chasseurs cherchant à défendre leur “plus ancien métier du monde”.

Lorsque l’homme vient construire ses habitations sur le territoire de la faune sauvage, il a beaucoup de chance que ces “nuisibles” — le terme si cher aux associations pro-chasse — ne sortent pas des fusils à lunettes pour le liquider comme un nuisible. C’est ce que l’homme a l’habitude de faire où qu’il pose son pied. Depuis la nuit des temps — et avec l’industrialisation et l’accroissement de sa population — l’homme s’installe où qu’il veuille sans la moindre pensée pour les espèces sauvages qui y vivait bien avant lui. Il y mène son activité économique en réduisant les espaces naturels, tout en s’insurgeant des dégâts que la faune existante LUI cause — les barrières du jardin cassées, les terres agricoles “visitées”, la rentabilité en baisse, la merde d’oiseaux dans le jardin, les abeilles dans la piscine et les mouches dans la cuisine. Tant de nuisibles au détriment du confort et de l’insouciance humains…

Les pro ne cessent de répéter aux anti “vous ne comprenez pas ? – la chasse est une tradition depuis la nuit des temps“. Alors, faites l’effort de voir la chose autrement. L’humanité avait beaucoup de traditions diverses au cours de son histoire. Ces traditions évoluent, changent, disparaissent. Elles existent et se transforment en fonction de l’évolution humaine. Il fut un temps qu’on avait des traditions de sacrifices humains, ou celles de brûler les sorcières et couper les têtes sur la place publique. Il fut un temps aussi – on versait des excréments par la fenêtre dans la rue, parce qu’il n’y avait pas de canalisation. Aujourd’hui, paradoxalement, c’est même devenu répugnant et dégoûtant, rien qu’à y penser. C’est même devenu inimaginable. Les traditions et les usages évoluent avec leur temps et disparaissent.

Ainsi, oui, la chasse existe depuis la nuit des temps. Mais on croyait jusqu’à il y a peu que la terre était plate. Aujourd’hui on en rigole. À l’aube de la chasse l’homme mangeait la viande crue, aujourd’hui c’est (presque) un souvenir. Et puis il existe aussi des endroits rares où encore aujourd’hui le cannibalisme est la normalité. ET ALORS ?

Si l’humanité avait la tradition de se taper la tête contre un mur, je parie que vous (les chasseurs) la défendriez beaucoup moins ardemment que votre “joujou de la communion avec la nature” le fusil à la main !

La chasse pour le plaisir n’a jamais existé jusqu’au moment où les nobles (les riches) ont commencé à transformer le moyen de se nourrir en loisir et divertissement. Pour eux, la nourriture était en abondance (comme c’est le cas aujourd’hui pour tout le monde dans les pays développés). Alors pourquoi ne pas s’en faire un jeu ? Est-ce ça votre légendaire tradition ?

Car aujourd’hui nul n’a besoin de chasser pour se nourrir. L’homme a appris à se fournir la viande en quantité plus que suffisante (ce qui en soi est un autre problème, contre lequel se battent les écologistes). Le fait que les élevages traitent les animaux comme des objets inanimés, que les animaux y sont mal nourris et que les abattoirs pourraient être comparés à Auschwitz – c’est un autre débat ! Et ce n’est pas les anti qui diront l’inverse. Bien au contraire ! Seulement, en absence du besoin de survivre, la chasse pour le plaisir — avec tout le folklore politiquement correct du “maintien des espèces en bon nombre” — n’est pas loin du délire de la race aryenne du siècle dernier

QuestionEst-ce que vous vous êtes déjà posé la question pourquoi dans le vocabulaire contemporain existe l’expression “inhumain”, mais il n’y a pas de terme “inanimal” ?

Aussi, pourquoi on dit “les gens sont traités comme des animaux” ? Cela sous-entend que les gens sont traités vraiment mal, ce qui à son tour signifie que les animaux sont traités mal. Mais, alors, pourquoi ne peut-on pas maltraiter les humains (du moins d’après les lois), en revanche, l’on pourrait maltraiter les animaux ?

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Les anti, souvent, considèrent les chasseurs français de “cons et ivrognes”. Je dirais qu’il ne faut pas être aussi radical, car parmi les chasseurs l’on peut également rencontrer des grandes têtes qui savent réfléchir et débattre, et quelquefois mieux que n’importe quel écolo ou végétarien. Bien que, ma foi, un constat malheureusement m’ait sauté aux yeux — la partie écrasante des chasseurs participants aux discussions par écrit maîtrisent le français pire qu’un étranger en première année d’apprentissage — c’est un immigré qui vous parle… Faire jusqu’à 10 fautes d’orthographe dans une phrase simple de 5-8 mots et en plus placer des insultes tous les 2-3 mots, ça en dit beaucoup sur le niveau général de cette population. Et pourtant, la France n’est pas un pays vaste, les “coins reculés” sont très proches des autoroutes, des supermarchés ou du TGV. En France, on est bien loin des “coins reculés” de la Sibérie, du nord canadien ou de la brousse australienne. Alors, visiblement, l’explication doit plutôt se cacher dans la “grande capacité” d’ouverture sur le monde de ces “amateurs de la nature et des animaux”.

En dehors de cela, un phénomène intéressant : des ados bourrés de convictions et certitudes sur la chasse, mais en réalité n’y connaissant pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout (à part s’afficher avec un fusil devant l’objectif de leurs copines), considèrent normal être verbalement agressifs et insulter tout représentant de la pensée opposée. J’ai été littéralement sidéré par des propos ostensiblement sexuels de certains morveux d’à peine 14-16 ans qui traitaient les femmes du camps adverse des trous — dixit — (et j’en passe), qu’ils allaient “retourner” dans tous les sens pour leur montrer “c’est qui qui pisse debout ici”… De toute évidence, l’éducation des parents-chasseurs (ou son absence) ne tire guère vers le haut cette couche de population. D’ailleurs, les adultes eux-mêmes ne choisissent pas leurs mots en exprimant leur désaccord inconditionnel avec les idées opposées aux convictions de leur cercle social. Cela semble, au regret général, témoigner clairement d’une tendance généralisée dans ce milieu majoritairement hermétique à tout exercice intellectuel.

Une chose est restée pour moi incompréhensible : pourquoi les groupes ouverts de discussion sur Facebook, et ailleurs, ne suppriment pas les posts des pro ouvertement provocants ? A l’évidence, ils viennent chercher la confrontation suivie des échanges à rallonge remplies d’insultes qui ne mènent nul part. Pourquoi ne pas modérer ses forums et ne pas black-lister les provocateurs mentalement attardés ? Et même : pourquoi les anti entrent dans ses polémiques complètement stériles, inutiles et continuent d’y répondre ?

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Les pourparlers

Dans les commentaires récoltés sur Facebook par rapport à mes deux articles précédents, m’a-t-on reproché “d’aller chercher les témoignages à l’étranger” (voir La chasse est une nécessité). Alors je précise : il ne s’agit pas d’un témoignage de l’étranger, mais d’un témoignage tout court. Il se trouve que j’ai vécu cette expérience à l’étranger, mais l’idéologie de la vraie chasse est partout la même. Ce n’est pas parce que j’ai chassé un élan, qui n’existe pas en France, que la discussion est automatiquement sans objet.

Figurez-vous que l’on m’a reproché d’être “élitiste” en ne parlant que de la technique de l’approche (La chasse est une nécessité). Mais n’est-elle pas justement LA technique de base pratiquée par les animaux (en absence d’armes) et par l’homme depuis la nuit des temps ? Cette technique est utilisée par les tribus vivant hors toute civilisation. À mon humble avis, elle est la plus naturelle et honnête (contrairement aux pièges et autres ruses humaines) et la plus équitable (contrairement à la chasse à courre, aux meutes de chiens épuisant la victime et aux techniques d’encerclement — même si cette dernière est utilisée aussi par certaines espèces, notamment les poissons).

Néanmoins, une chasseuse m’avait accordé le crédit en disant pratiquer la technique d’approche régulièrement, seule ou à deux, sans chiens, avec une seule carabine et, au final, plus souvent observer les animaux que les tirer. Cela prouve, donc, que tous les chasseurs (français) ne sont pas des tueurs en série, pour qui la chasse est une  tradition “le fusil + les compagnons de bouteille”.

Or, la difficulté dans tout débat consiste à parler le même langage. Les pro ne prennent pas l’idéologie des anti aux sérieux, en les considérant de profanes. Et les anti, fatigués par des provocations et la beauf-attitude des pro, ne cherchent pas à comprendre l’idéologie de la vraie chasse (ici je parle de la chasse sans les dérives divertissantes). Par ailleurs, personnellement je ne digère pas “le plaisir de tuer” qui est utilisé par certains chasseurs pour justifier la “nécessité” psychologique de la chasse. L’homme aurait besoin d’assouvir le besoin (le plaisir) de tuer qu’il tient de sa condition animale et dont il ne s’est pas libéré pendant l’évolution. Ça relève de la science-fiction.

QuestionPourquoi un maniaque tuant des gens pour le plaisir, c’est un criminel; mais le plaisir de chasse, c’est une tradition, une passion, un hobby, une normalité ?

Pourquoi les photos avec des trophées d’animaux sont considérées comme une normalité, tandis que des soldats, se faisant prendre en photo au-dessus d’un mort humain, provoquent des scandales internationaux ?

Et puis pourquoi le besoin (le plaisir) de tuer n’est propre qu’aux rares représentants de l’espèce humaine, la majorité étant répugnée par cette perspective ?

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Conclusion

Un extrait du site web d’ASPAS:

Les chasseurs n’ont aucune légitimité … Leur passion de la chasse et leur concurrence avec les prédateurs naturels leur donnent une vision déformée de la faune, qu’ils partagent entre « nuisibles » et « gibier ». Les chasseurs ne sont pas des biologistes et n’ont pas de compétence pour décrire un écosystème dans sa globalité. Leur opposition aux mesures de protection de la biodiversité, leur opposition aux ours et aux loups, leur absence dans les combats pour la défense des animaux sauvages, leurs contentieux quasi quotidiens contre les protecteurs ne rend pas leur discours « écologique » crédible.

Selon vous, pourquoi avec une population de chasseurs représentant moins de 2% de la population en France (selon ASPAS) la chasse a du mal à être abolie ? La réponse est plutôt évidente — les législateurs de ce pays libre et avant-gardiste aux yeux du monde entier (révolution française, siècle des lumières avec ses philosophes, lancement de l’Europe unie en 1950 par R.Schuman, etc.) sont les premiers grands amateurs de ce genre de “loisirs”. La upper-classe considère la chasse, voire même la pêche, comme un loisir distinctif, un passe temps amusant propice à la socialisation et aux affaires. Je reprends mon autre maxime précédemment publiée :

Les lois s’adaptent et se votent en fonction de l’intérêt de “quelqu’un” — le plus souvent d’une minorité — et très rarement de “quelque chose”…

De surcroît, le débat en “pièces détachées” autour de la chasse — interdire la chasse du dimanche, interdire les pièges, réhabiliter les nuisibles, protéger les loups, les blaireaux, la surpopulation des sangliers — est de toute évidence sans fin, car il tourne en rond. Alors que faire ?

SOLUTION POSSIBLE

Ainsi, si un jour l’homme a suffisamment d’intelligence, dont il est tant fier, pour cesser les dérives de « la plus ancienne activité du monde », ainsi que les excès commis au XXI siècle par des amateurs et des viandards se croyant tout permis — dans les pays développés abondants en nourriture où l’on se targuent du moral élevé —, la solution idéale et réellement efficace, utile et égalitaire serait :

  1. sur le pied d’égalité avec l’interdiction de la détention des armes (déjà existante) d’interdire la chasse au grand public  — aux particuliers, indépendamment de leur catégorie sociale ;
  2. et de créer des parcs naturels avec enclos, gérés par des scientifiques et des professionnels avec un ministère régalien en tête. J’y vois une institution nationale chargée du maintien d’équilibre entre l’habitat des hommes et la faune sauvage dans des règles strictes et légiférées. Cette institution, spécialement organisée (vétérinaires, scientifiques-biologistes, personnel de terrain, autres) ne laisserait plus la place aux amateurs s’autoproclamant gestionnaires citoyens de l’environnement — un fusil dans la main.

Comme toute idée nouvelle, cela peut paraître utopique, voire absurde au premier abord. Mais, alors, dans l’abondance de nourriture des pays développés la chasse menée (le plus souvent) par des amateurs, n’est-elle pas une absurdité absconse ? N’importe qui peut obtenir un permis de chasse comme un permis de conduire. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe sur les routes.

Or, dans ce ministère de la nature sauvage il ne s’agirait point d’un service paramilitaire qui exercerait la chasse à la place des particuliers, mais d’une structure étatique conçue et organisée pour protéger et préserver notre environnement — la nature et ses habitants du monde animal — sans interventions de M. ou Mme Tout-le-monde. Ainsi, à l’instar des parcs naturels, je plaide pour la généralisation de ce concept à l’ensemble des espaces naturels — avec enclos et l’interdiction catégorique de la chasse sous toutes ces formes par des particuliers. En revanche, ces zones dédiées à la vie sauvage — parcs naturels hors habitat humain et exploitations agricoles — devraient être visités par le grand public (notamment pour l’éducation convenable des futures générations) en suivant des règles strictes du respect de la faune et de la flore sauvages, qui y s’autoréguleraient comme elles ont la “tradition” de faire depuis la nuit des temps, sans interventions intempestives de l’unique espèce se pensant en haut de la pyramide.

environment-ecologyCela résoudrait des tas de problèmes existants avec la chasse libéralisée, ouverte à n’importe qui, avec des incidents mortels, des abus sur les animaux, de la pollution des espaces naturels (douilles, verre cassé, canettes, paquets de cigarettes, pièges amateurs), etc. L’équilibre des espèces dans ces parcs naturels pourraient être étudié ET ménagé grâce à l’approche scientifique menée sur le terrain par des spécialistes et non pas par des profanes sans aucune éducation et leurs enfants en bas âge.

Bien sûr, les questions de la pêche et des propriétés privées possédant des espaces naturels devront aussi être à l’ordre du jour dans une telle refonte de notre approche de la cohabitation avec la faune et la flore sauvage. Cependant le développement de ces thèmes demande un travail écrit séparé sensiblement plus détaillé que ma proposition globale.

Certains, forcément, vont objectiver qu’on paie déjà suffisamment d’impôts. Ce n’est pas faux. Mais…

QuestionPourquoi est-ce que l’homme — cotisant pour la sécurité sociale (pour ses propres soins), pour la police et l’armée (pour sa propre protection), pour le nettoyage et l’entretien des voiries, et pour tout un tas de choses qu’il a mis en place pour son propre bien — ne peut pas cotiser pour la gestion professionnelle de son environnement sauvage, dont les représentants ont autant de droits dans l’écosystème que nous partageons ? Et de surcroît, sans quoi — l’environnement sauvage sain — l’homme lui-même ne peut exister…

Certains animaux ont une vie mentale suffisamment complexe pour avoir une expérience propre de leur bien-être. En d’autres termes, ils ont une vie mentale assez complexe pour que ce qui leur arrive leur importe. On est le sujet d’une vie dès lors qu’on est capable de manifester une vie mentale assez complexe pour s’intéresser à son bien-être (…). Il s’ensuit que les animaux sont des sujets d’une vie et qu’ils sont des titulaires de droits, même s’ils ne le savent pas. — Tom Regan

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Post-Scriptum : au-delà du débat sur la chasse

Tom Regan considère comme injustifiables des pratiques ou des institutions comme la chasse, la pêche, l’alimentation carnée, les cirques, les zoos, l’élevage intensif. (…) Il englobe dans la même condamnation l’expérimentation sur l’animal dans une perspective médicale ou biologique (…). Il n’admet de transgression au principe de (non)dommage que dans des cas soigneusement définis d’autodéfense.

Tant que les êtres humains continueront à répandre le sang des animaux, il n’existera pas de paix dans le monde. La distance qui existe entre la création des chambres à gaz à la Hitler et les camps de concentration à la Staline n’est que d’un pas, car tous ces actes ont été perpétrés au nom d’une justice sociale et il n’y aura aucune justice tant que l’homme empoignera un couteau ou un pistolet pour détruire des êtres plus faibles que lui.

Tout ce verbiage sur la dignité, la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu’il sort de la bouche même de ceux qui tuent des créatures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont épuisés, ou même encouragent l’existence des combats de taureaux et des abattoirs. Toutes ces explications, selon lesquelles la nature est cruelle et donc nous sommes en droit d’être cruels, sont hypocrites. Rien ne prouve que l’homme soit plus important qu’un papillon ou qu’une vache. Je considère le fait d’être devenu végétarien comme la plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne crois pas qu’il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui. — Isaac Bashevis Singer

Le mouvement pour les droits des animaux soutient que tous les êtres sensibles, humains ou non, ont un droit : le droit fondamental à ne pas être traités comme la propriété d’autrui. Notre reconnaissance de ce droit fondamental signifie que nous devons aboliret non pas simplement réglementer – les pratiques établies d’exploitation animale, parce qu’elles supposent que les animaux sont la propriété des humains. — Gary Francione

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21 replies
  1. THIBAULT
    THIBAULT says:

    Sur le fond pas vraiment tord ,sur la forme je pense que certains exemples sont moyens!par exemple y mettre HITLER qui en son temps prônait ce que nous allons appeler un début d’écologie n’est pas vraiment approprié.La chasse pour le plaisir existe depuis bien plus longtemps que nos Carolingiens ou autre Mérovingiens ,SENEQUE en parle déja en parlant de nous les GAULOIS,que nous a apporté l’agriculture et la sédentarisation par rapport aux peuples chasseurs ,la chasse interagit elle sur notre comportement social par rapport au végétalisme ? beaucoup de questions en suspend non?

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    • NEW POINT de VIEW
      NEW POINT de VIEW says:

      Beaucoup de questions, certes.
      Mais n’oublions pas que nous sommes dans le cadre d’un article-blog et pas d’un livre.
      Pas mal de choses encore à dire, à développer et à exprimer en sus du dit. Mais une thèse dans la limite de 3000 mots (l’article présent) ne peut qu’être condensée.

      La sédentarisation, comportement social…
      Selon moi ce n’est plus applicable à l’humanité d’aujourd’hui. Aujourd’hui c’est la globalisation et la communication à la vitesse de lumière. On est bien loin de la société des primates où on chassait pour survivre (lire mes 2 premiers articles sur le sujet : https://www.newpointdeview.com/magazine/debat/chasse-devertissement/ & https://www.newpointdeview.com/magazine/debat/chasse-necessite/ ). Aujourd’hui on travaille pour s’acheter le dernier écran plat et partir en we aux Seychelles.
      Et ce 3ème article va précisément dans le sens d’abolition de la chasse divertissante dans le siècle où on parle des droits de l’homme et on crée les cliniques et les coiffeurs pour les animaux domestiques, en massacrant en parallèle la faune sauvage sous prétexte d’un “comportement social” ou d’une pseudo gestion …

      Quant à la chasse pour le plaisir – qu’importe quand a t elle fait l’apparition. L’article défend le fait que ce type de chasse doive être banni ! Car il n’a aucun sens moral pour un être sapiens (s’il l’est vraiment)…

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      • Marie
        Marie says:

        La chasse pour le plaisir fait partie de dérives névrotiques ou perverses…
        Mon père a parfois chassé pour manger,épruovait un stress incroyable à saigner le cochon et laissait tuer poulets et lapins à ma mère..

        Plaisir ,passion
        On n’entend plus que ces mots..accolés à la réalité de la chasse qui est la traque et la mort d’un être vivant conscient qui a des émotions et souffre ces mots sont insupportables

        Répondre
        • THIBAULT
          THIBAULT says:

          donc selon toi le névrotique est une personne n’éprouvant aucun stress a tuer l’animal qu’il va manger????dans le cas que tu nous présentes je pense que le probléme est autre ,je suis d’une génération ou l’on élevait pour manger, donc aucune négation de la mort, elle faisait partie du cycle de la vie ,en quoi intégrer cela est il pervers ou névrotique??? ce qui est drôle c’est la négation que les parents chassaient,si un anti avait un parent chasseur ,il ne chassait que pour ce nourrir ,j’ai grandi dans ce milieu et mis a part les périodes de guerre, vos ou nos parents chassaient parcequ’ils aimaient cela point!

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          • enfariné
            enfariné says:

            Je veux juste vous parler de mon expérience, je suis chasseur agriculteur et quelque peu écologiste. Je possède 50 ha de propriété dont 10 ha de forêt, la chasse permet en effet de réguler les populations, éviter les maladies… Je ne chasse jamais les prédateurs qui ont le me^me but que moi, mais beaucoup d’espèces comme le lapin de garenne ne se régulent pas a faible échelle!
            La seule chose que je déteste plus que les écolos bornés c’est les chasseurs “viandards”.
            Une chose que je ne comprend pas c’est pourquoi autant de tensions contre la chasse et rien au niveau de la pêche…? Dailleur beaucoup d’écolos pêchent en prétextant le même plaisir qu’un chasseur!
            certains sites antichasses ne cessent de justifier des propos infondés par des pseudo arguments scientifique, ceci ne fait qu’atiser les tensions! A l’inverse certains chasseurs se croient tout permis et tout puissant avec leur fusil!
            Le problème mageur est de stigmatiser une activité: la chasse à cause de certains de ses pratiquants tout comme on stigmatise les écolos à cause d’une poignée assez intelligent pour critiquer mais trop peu pour comprendre.
            A ce sujet j’ai un exemple à vous donner:
            A la fin de l’hiver avant la mise bas des brebis on tond les mères alor qu’il fait encore froid, des écolos voyant cette scène nous ont violement interpellé pour maltraitance, mais avant ce contact verbal ils s’étaient empréssé de dénoncer cela auprès d’associations de protection des animaux qui leur ont apporté tout leur soutien!! Puis avec cette entrevue on leur a expliqué que c’était pour éviter que la brebis bien au chaud sous sa laine reste en plein froid et plein vent ce qui oblige l’agneau a la suivre pour téter et il meurt de froid!! étant tondue elle va aller se protéger du vent et donc protéger son petit par la meme ocasion.

            Tout cela pour dire que cet éternel combat serait moins présent avec beaucoup plus de connaissances dans les deux camps.

            Répondre
  2. Marie
    Marie says:

    Vous avez fait une excellente synthèse des propos tenus sur divers réseaux sociaux.Je n eles pratique pas tous ,j’ai mes habitudes sur quelques uns et des contradicteurs “abonnés”
    Comme vous j’ai été globalement horrifiée par le massacre de la langue française .Mais aussi par la vulgarité et la cruauté des propos ,ainsi que par la duerté des photos qui complétaient..Provocation ,peut être ,mais rien n’est gratuit ,m^me pas l’outrance forcée et tout peut s’interpréter.
    Née dans un milieu ou l’on chassait pour améliorer l’ordinaire ,qui était moins qu’ordinaire,je n’ai jamis entendu de tels propos ,ni vu de viandages tels avec des tableaux de chasse.Jamais entendu parler de passion non plus.La chasse était une activité nourricière ,pas un loisir.On n’avait ni le temps ,ni l’argent à investir dans fusils et prolifération de cartouches.

    La chasse loisir ,parait il est simplement l’amour de la nature ,le plaisir de s’y promener,la convivialité etc.;
    Force est de constater qu’hors chasse ,on ne rencontre aucun des ces promeneurs amoureux..
    Je reconnais que certains chasseurs essaient de “moraliser” cette activité .Mais au sein m^me des sociétés de chasse ils s’avèrent incapable de faire le tri entre viandards et/ou braconniers..Et puis chaque cotisation compte ..Nombre de chasseurs ne se cachent pas pour braconner sachant qu ils ne risquent rien.Pour info dans ma région une personne attablée dans un restaurant ,en milieu rural a été bléssée sérieusement au bras par une balle de type calibre utilisé pour le sanglier.Pourtant la chasse de nuit est interdite et nous sommes en période hors chasse.Il n’y a aucun controle au niveau des restaurants qui servent ce plat toute l’année..
    Que dire des lachers d’animaux d’élevage qui sont tués pendant la m^me saison ,que dire des agrainages qui sédentaerisent les espèces ,nuisent ainsi aux déplacements de population et donc aux mutations précieuses pour la diversité…

    Débat sur la forme..Il est vrai que selon les chasseurs ,les anti ne sont que des “escrolos”(!!) ,urbains ,bobo ,de gauche ,ignorant tout de la nature..

    Reste le débat de fond : l’acte de tuer cet autre vivant dont on s’accorde de plus en plus dans les milieux scientifiques à leur reconnaitre émotions ,sentiments et une forme de conscience ( Chercheurs de Cambridge sur les substrats neurologiques de la conscience)

    Répondre
      • THIBAULT
        THIBAULT says:

        d’accord avec le premier ,moins avec le second!” on ne rencontre aucun des ces promeneurs amoureux..”pouvez vous m’expliquer comment reconnaitre un chasseur d’un non chasseur,se baladant en VTT ou avec sa canne de marche???je suis en plaine céréaliére, la perdrix grise disparait,manque de haies, d’eau,plus de nourriture aux périodes critiques ,moi non plus je ne vois personne remettre de l’eau,agrainer les mois d’hiver,personne par -10 aider la faune en général,ha si ,quelque coup de couteaux dans les mares,et agrainoirs cassés avec écrit “chasseurs = tueurs”même en aidant la perdrix grise les effectifs baissent pourquoi? ha un oubli ici nous avons décidé de protéger intégralement la perdrix grise depuis 5 ans !et je passe 20 a 30 h semaine sur le terrain

        Répondre
  3. Oui à la chasse
    Oui à la chasse says:

    La partialité doit venir d’une personne neutre, or dans votre article je ressens votre parti pris, l’homme chasseur se sent en parfaite cohésion avec son environnement, il dérange car il tue aux yeux de tous, beaucoup de personnes préfèrent sûrement fuir la réalité en regardant leur viande comme si elle n’avait jamais vécue. Où est le mal quand une personne raisonnable se lève le matin pour aller chasser son morceau de viande? En participant par la même occasion à la protection des cultures et la gestion de la surpopulation, qui est nécessaire en vue de l’urbanisation actuelle.
    Assez de viande pour nourrir tous le monde, c’est faux! Les éleveurs ne pourrait pas fournir, la viande provient en majorité d’autres pays et pas seulement pour le coût et où là traçabilité reste douteuse pour certains lots, je préfère de loin aller chasser mon gibier et acheter mon bœuf dans la ferme voisine. Mais les gens qui critiquent la chasse le font-ils également? Non ils consomment avec ignorance leurs viandes nourrie aux hormones étrangère parfois même de cheval vendu en tant que bœuf et ne comprennent pas comment un homme ose tuer dans le champ voisin. Quelle éducation pour les jeunes avec les jeux vidéo remplaçant l’apprentissage de la nature, le poulet plein de panure et de conservateur remplaçant le perdreau ou le pigeon qui pour rappel ont vécus libres et heureux. Le végétarisme reste un mode de vie par choix et non par obligation, heureusement!
    Ils prennent les chasseurs pour des idiots en oubliant qu’en côtoyant au plus près la nature, les chasseurs la connaissent mieux que beaucoup de réfractaires à la chasse. Quand aux insectes et animaux qui dérange dans les cuisines, cela concerne surtout les urbains qui construisent à la campagne…
    Les opposants à la chasse n’arrêtent pas de dire que c’est l’homme le nuisible avec ses grands souliers, je suis d’accord mais que font t’ils?? Ils ne participent pas également à la dégradation de la faune avec leurs logements, leur véhicules etc…Je trouve bien facile de toujours critiquer, mais en même temps de n’apporter aucune solution concrète…..La parole ne remplacera jamais l’action, qui aujourd’hui reste la chasse!
    Attention également à ne pas faire un parallèle entre l’abolition de la chasse et l’abolition de l’esclavage ou le droit de vote des femmes par ex, qui étaient des causes relatives à l’humain. La chasse est considérée comme une aide alimentaire/sanitaire et économique à l’homme même si certains nous accusent de sexisme envers les animaux mais c’est un autre débat….

    Citation
    “La fin d’une liberté, c’est le début d’une dictature”

    “commentaire d’un chasseur”
    Nous pouvons admettre toutes critiques à partir du moment ou elles sont constructives et productrices d’améliorations. La simple tolérance que nous exigeons pour l’existence de nôtre activité, la chasse induit obligatoirement de nôtre part la tolérance envers ceux qui ne partagent pas notre passion pour cette activité. Qu’il y est des personnes qui n’aiment pas la chasse me semble tout à fait normal.
    Ce que nous réfutons et n’accepterons jamais c’est la volonté de certains de vouloir nous priver de notre passion. La liberté de chasser, comme celle de pêcher doit demeurer accessible à tout citoyen et nous sommes prêt à la défendre et à nous battre pour qu’elle puisse perdurer.

    Je pourrai écrire encore des heures mais j’ai beaucoup d’autres occupations, beaucoup ne seront pas d’accord avec moi mais je défendrai cette cause qui pour moi reste juste…

    En m’excusant pour les fautes d’orthographe qui ne sont pas signe de stupidité mais comme beaucoup juste un jonglage parfois maladroit entre le langage sms/les écrans tactiles capricieux et les correcteurs automatique, je signale également que je ne consomme JAMAIS d’alcool pour la touche d’humour :)je suis même un chasseur accessible qui tente de redonner une bonne image à la chasse qui est salie par des préjugés….

    Oui à la chasse sur facebook

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    • Marie
      Marie says:

      Votre vision reste binaire.Si on est opposant on est forcément un ignare qui vit déconnecté de la nature et de ses réalités..Et le chasseur est lui au contraire le modèle de l’humain au fait de toute chose naturelle??

      Opposante à la chasse ,mais non sectaire car certains peuples doivent en vivre ,je rends à ces chasseurs leur place de prédateur dans une prédation mesurée qui n’a rien à voir avec les dérives de la chasse.
      Je peux reconnaitre que vous êtes en phase avec Montaigne quand il dit “on ne devrait manger que l’animal que l’on a soi m^me tué”, mais en apparence seulement car en disant celà Montaigne essaie d’attirer l’attention sur la gravité de l’acte de tuer .
      je ne pense pas que les hommes à fusil que je vois ricanant avec la dépouille à leur pied aient telle perception..Je pense plutôt que l’indien qui tuait le bison en ayant le sentiment que ce faisant il offesait la nature en était plus proche..
      On vous accuse de sexisme,dites vous envers les animaux??????
      Non ,je vous accuse tout simplement de “spacisme”.Le spécisme étant impérialisme de l’espèce ,comme le racisme est impérialisme de la race..
      Votre vision est tres anthropocentrée et un rien archaique..
      Vous parlez de liberté de vivre une ou des passions..
      Certes ,des intellectuels dans les années 80 des écrivains pédophiles demandaient la liberté d’aimer l’enfant ,leur passion
      Pour moi toute liberté s’arrête au regard d’une victime.
      Que votre victme l’animal ,soit sacrifiée sur l’autel d’un acte naturel qui est celui de se nourrir ne doit pas faire oublier que depuis 30000 nous sommes sapiens sapiens ,aléas évolutif profitant de circonstances encore favorables..Jusqu’à quand???Il serait bon de se poser la question des origines de la vie ,de l’animalité donc de l’humanité et de son devenir..

      Répondre
      • Oui à la chasse
        Oui à la chasse says:

        Je n’ai pas la prétention de dire que tous les opposants sont ignares, déconnectés et les chasseurs modèles…..

        ” beaucoup ne seront pas d’accord avec moi mais je défendrai cette cause qui pour moi reste juste… ”

        …..comme écris, je défend ce qui me parait juste et respecte votre vision tant que vous ne me l’imposez pas.

        Vous voyez ma vision comme “anthropocentrée et un rien archaïque..”
        Antropocentrée, c’est notre mode de vie actuel, l’homme marche partout et cela ne s’arrange pas mais que faire??? détruire logements/routes pour redonner l’espace à la faune?? même si nous feront tout notre possible pour que chaque espèces ne soit jamais en extinction, l’homme restera prioritaire, sacrifieriez-vous vos enfants pour un animal?

        Archaïque voudrait dire que votre vision est obligatoirement notre futur, moi je n’ai pas cette prétention concernant la mienne, le futur dépend de notre présent, d’où l’intérêt pour moi de donner à la chasse l’image quelle mérite aujourd’hui.

        D’ailleurs vous dites que la plupart des anti-chasse sont des ex-chasseurs, mais moi je connais également énormément d’anti-chasse qui sont chasseurs actuellement, car les gens perçoivent une mauvaise information de la chasse principalement à cause des préjugés et des médias.

        Pour moi votre vision reste sectaire, car avant d’aller voir les autres peuples, il faudrait que la France soit irréprochable, vous voulez prôner le végétarisme ou l’abolition de la chasse en regroupant votre “camp” sans vous dire que cela est VOTRE opinion.

        Qui êtes-vous pour dire à l’homme ce qui est bien ou mal?

        Je vais finir par quelque chose de simple:
        “Dans la vie, quoique que l’on fasse il y aura toujours une personne mécontente et opposante, si à chaque fois nous nous privons parce qu’il y a une personne anti,on ne ferait plus rien du tout….D’ou l’importance essentielle de la tolérance entre nous, Que chacun fasse ce qui lui plaise tant qu’il respecte la loi qui est là pour nous guider vers une bonne conduite…..j’ai d’ailleurs été outré de votre comparaison avec la pédophilie qui n’est pas du tout approprié dans ce débat…..MERCI

        Répondre
      • THIBAULT
        THIBAULT says:

        L’archaisme est il une vision passéiste d’une chose?ou une vision plus volontaire des choses? le modernisme ne cacherait il pas plutôt une deconnection des valeurs du passé en refusant de les intégrer aux réalités d’aujourd’hui.Vous incluez beaucoup d’élément du passé négatif, pour l’écologie la même chose peut être fait!mais quel intérêt? la chasse est surement responsable de disparition,mais jamais un peuple chasseur n’a fait disparaitre une espèce, la disparition d’especes justement a été favorisé par les peuples sédentaires et agraires!

        Répondre
    • Marie
      Marie says:

      “la chasse salie par des préjugés “dites vous??
      Non la chasse est d’abord salie par les dérives des hommes à fusil…
      Les plus acharnés des anti chasse sont souvent des anciens chasseurs

      Répondre
  4. NPDV
    NPDV says:

    @Oui à la chasse

    Merci d’avoir accepté de donner votre avis ici.
    Pour les autres lecteurs je précise “Oui à la chasse” est un groupe ouvert sur FB contenant plus de 7.800 likes – assez important en termes de fréquentation.

    J’ai publié cet article pour essayer de lancer un débat constructif (sans partir dans les extrémités verbales) et dans le respect d’opinion opposée.

    J’ATTENDS DE TOUS SANS EXCEPTION, DEJA PRESENTS DANS LA DISCUSSION ET CEUX A VENIR, QUE CETTE REGLE RESTE IMMUABLE

    à vos plumes

    Répondre
  5. sophie
    sophie says:

    Je voudrais juste faire part de mon expérience concernant la chasse. je suis pour la protection animale mais sans être un e extrémiste, je suis contre toute les extrêmes.La régions dans laquelle je vis et saturé en sanglier, ils viennent même dans le villages pour fouiller les poubelles, détruisent les cultures, vignes etc… J’ai travailler plusieurs années dans une spa et j’ ai eut l’occasion de côtoyer des chasseurs très inquiets pour leurs chiens et d’autres qui s’en moquaient totalement, des tueurs de chats etc.. Des chasseurs qui laissaient leurs chiens sans eaux ni nourriture (ou le minimum) dans des enclos, j’ai lors de mes randos, vus des tas de douilles mais j’ai vu aussi des chasseurs incapable de tirer sur un bel animal ou nettoyer la forêt en dehors des périodes de chasse etc… C’est une question de personne, que ce soit le chasse, la rando la pêche etc..Je me souvient de cette discussion pathétique que je tenais à une collègue spa, outré parce que je ne suis pas contre la chasse. J’expliquais à cette personne que oui, je préfère manger un animal qui à vécu dans la nature, s’est reproduit etc…plutôt qu’un animal élevé en batterie, qui n’a jamais vue le jour etc..Je lui explique mon point de vue pendant qu’elle mange son mac do!!Que dire!!

    Répondre
    • audrey
      audrey says:

      d’accord avec vous Sophie, d’accord avec cet article encore une fois très pertinent; une bonne solution (d’après ma modeste expérience d’humain non-scientifique ni très impliqué dans un mouvement quel qu’il soit) serait la mise en place d’une structure de professionnels (comme mentionné par l’auteur)pour réguler les espèces (je n’aime pas ce terme réguler mais bon) en attendant qu’un jour l’homme arrive à recréer un équilibre naturel s’autorégulant tout seul et tout en admettant le fait que l’on se régule nous-mêmes, cela n’arrivera certainement pas (à cause de notre nature humaine) ou alors dans très très longtemps et d’ici là, il ne restera plus gd-chose d’animal sur cette pauvre planète qui sera bien souillée, donc en fait je ne crois pas que l’homme un jour vive en harmonie avec le reste des espèces naturelles (faune et flore); le fait que nous “pensions et désirions ou ne désirions pas, cette notion de libre-arbitre”, nous rend contre-nature. Nous n’avons pas su rester dans nos grottes et s’en contenter, c’est là que tout à déraillé.

      Répondre
  6. fabchasseisère
    fabchasseisère says:

    alors les chasseurs ne sont pas tous des cons mais des arriérés visiblement pour toi “Bien que, ma foi, un constat ma sauté aux yeux — 95% de chasseurs participants aux discussions à l’écris maîtrisent le français pire qu’un étranger en première année d’apprentissage. Faire jusqu’à 10 fautes d’orthographes dans une phrase simple de 5-8 mots et en plus placer les insultes tous les 2-3 mots — ça en dit beaucoup de choses sur le niveau général de cette couche de population visiblement retardée par leurs lieux d’habitation reculés du monde civilisé.
    Et pourtant, la France n’est pas un pays vaste, les « coins reculés » sont très proches des autoroutes, des supermarchés ou du TGV. Ici on est loin des « coins reculés » de la Sibérie, du nord canadien ou de la brousse australienne.
    Ça doit être la « grande capacité » d’ouverture sur le monde des défenseurs de la chasse….
    Dans tous l’article je ne vois que du vomi de mots avec quasi aucun fait recoupés et avérés. Du coup arguments, et raisonnements logiques sans biais cognitifs sont absents.
    Ca reste “marrant” à lire! je réfléchis à présenter ton article à des zététiciens, ça pourrait être intéressant.

    Répondre
  7. Maxmared
    Maxmared says:

    Excellent article !!! Quelques fautes relevées par-ci par là.. mais, peut-être “volontaires” pour être davantage lu par les pro’ ;) ! Néanmoins, très très bien !!
    Ayant planché en long en large et en travers sur le sujet, j’arrive exactement aux mêmes solutions alternatives ! Donc, j’en déduis que ce raisonnement se tient parfaitement !!
    Mais…….Deux points noirs à l’horizon ; le premier, évidemment, est l’argent, une gestion de la faune sauvage (même en réserve) coûterait beaucoup trop cher à l’Etat… et les agglomérations et métropoles sont en constante augmentation, donc, très peu d’espace pour nos petites bébêtes…mais… la mise en place d’un organisme de gestion serait une solution évidente pour combattre la crise du chômage… ! Je ne suis pas financière, donc à creuser… Et, deuxième point noir : le sanglier.
    Les comptages ont été depuis les années 70/80 volontairement erronés par la Fédé’ et les gardes chasse eux-mêmes pour subvenir à la demande…Il faut le savoir !!! C’était un animal facile à abattre, facile à trouver et surtout détesté des agriculteurs, c’est de là que vient cette “pseudo mission de régulation” que nous rabâchent les chasseurs !! Sachez-le !
    Le fait est que c’est une réalité, malheureusement, et j’ai honte de le dire, mais, il est en “trop grand nombre”…
    Éthiquement parlant, je pense que c’est l’humain qui est clairement en surpopulation et que c’est nous qu’il faudrait réguler…mais bon… Le sanglier a évolué, justement à cause de nos bons amis les chasseurs ! Il est plus malin, résisterait à n’importe quel prédateur de son environnement et comme il a été nourri, il s’est étendu hors de ses frontières… Pour le sanglier, je n’ai pas de solution.. je refuse qu’on les abatte, déjà de quel droit !? De plus je suis végan, anti-chasse et écolo’, c’est contre tous mes principes ! Sinon, pour en finir avec la chasse la première étape, vous l’avez parfaitement dit, est de retirer ce “lobby” aux particuliers ! La population de gibier n’augmenterait pas à ce point, c’est faux, et il y aurait beaucoup moins de dégâts écologiques, car le chasseur est un “nuisible” pour l’écosystème ; il ne le connaît pas… ! (sans vouloir les insulter, c’est un fait, la majorité des chasseurs, pas tous attention, ne connaissent pas la Nature..c’est pour cette raison qu’il y a autant de “dérapages”) …à suivre !

    Répondre
  8. Philippe Lozano
    Philippe Lozano says:

    Thèse bien avancée. Je suis entièrement d’accord avec le respect de la vie, de la nature mais je ne pense pas que faire des espaces naturels des lieux clos soit la solution. La nature se définit sans grillage. De constat l Homme a déjà bien malmené la faune et la flore, introduction d espèces, instinction d autres… la régulation reste obligatoire à l heure d aujourd’hui mais effectivement elle peut être réalisée d une autre manière. Comme dans le Canton de Genève, des gardes assermentés régulent la nuit avec des armes silencieuses équipées de lunettes infrarouges, 0 accidents, 0 nuisances et finit les chasseurs qui nourrissent les gibiers dit nuisibles… sauf que le poid de l argent vaut mieux que celui de la raison, en France cela représente des millions d euros. Contre cela aucune politique ne tranchera.
    Car ce qui gêne dans la chasse est avant tout cette liberté de pouvoir se balader avec son fusil, de tirer sur tout ce qui bouge, alors même que la détention d arme est très légiférée. La cause animale est l argument façade des écolos bobos qui trouvent normal d acheter un chien qui ne sera jamais en droit de vivre sa vie de chien…
    La réalité est que la chasse est dangereuse pour tous, cela ne doit pas être une pratique fédérée mais une action relevant de l état, pris sur nos impôts effectivement…
    Je suis bien sûr contre toute souffrance animale ou humaine, corridas, élevages intensifs et tout le reste, mais je pense que ces arguments ne sont pas de gros poids sur la problématique de la chasse aujourd’hui. Pour exemple, la réintroduction de l Ours dans les Pyrénées est un désastre, et son impact sur les populations de cerfs et de sangliers est de 0. L ours préfèrent se nourrir des brebis qui elles mêmes sont gardées par des patous qui chaque années font parler d eux… entre les chiens, les ours, bientôt quand vous voudrez faire une simple randonnée dans les Pyrénées il faudra être armé !

    Répondre
    • Anton Malafeev
      Anton Malafeev says:

      Ça fait longtemps que cet article “dormait”. Et ça fait longtemps que je n’ai pas reçu de bon commentaires, agréables à lire et lançant le débat et non pas le verbiage.

      Je suis assez d’accord avec vos arguments. Vous voyez le sujet d’un œil assez réaliste. En ce qui concerne le fric, qui forcément est l’une des premières raisons du maintien de la chasse, dans mon livre j’ai fait une proposition qui pourrait paraître encore plus folle que ma solution pour la chasse. Mais à réfléchir longuement et soigneusement sur les arguments, elle le devient beaucoup moins.

      En ce qui concerne “je ne pense pas que faire des espaces naturels des lieux clos soit la solution”. Moi, si ! Vous avez raison, la nature se définit sans grillage. Mais “la nature conne et parasitaire” de la société humaine, paradoxalement et malheureusement, ne s’emboîte guère dans cette définition. Or, pour moi, la seule solution – en dehors de légiférer – c’est aussi de “séparer”, pour préserver. Et ce, pour le bien de la nature ET de l’Homme lui-même qui, malgré tout, en est la dérivée. Selon moi, ce n’est pas une solution “à la Trump” avec son mur à la frontière mexicaine. Si en Afrique on peut fermer les parcs naturels, alors on peut le faire partout — pour la bonne cause.

      Répondre

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