Les femmes russes décodées – 2 (suite)
Cet article est la réponse au commentaire de Dominique au « Les femmes russes (enfin) décodées 1 » :
Dominique, ton analyse est cohérente et saine. Tu as raison sur beaucoup de points. Mais voici ma vision des choses ou mon point-de-view sur ton questionnement.
Femmes normales
Je pense qu’il faut mesurer le sens des mots. En effet, « la femme sincère et aimante » – une femme, donc, normale par définition, et quelle que soit ses origines – ne cherchera pas à tout prix de se faire acheter des choses et de se faire payer des cadeaux sans raisons.
Ta réaction à la « réclamation » d’une bague est parfaitement normale, point. Tout homme normalement constitué (et le problème est que tous n’ont pas la tête sur les épaules) n’analyse pas l’histoire de bague du même côté. C’est peut-être de là que viennent les dérives « toxiques » dans l’esprit des femmes. Oui, « des femmes ». Car toute femme veut the bague ou des bagues. Certaines les réclament, d’autres ont suffisamment de sobriété et du recul pour ne pas en parler à voix haute en présence de leurs hommes. Même si des allusions maladroitement ironiques font surface sans cesse.
Différences
Oui, les russes ont « la télé, le train, internet, sms tout comme vous » (les français). Oui, les russes ne sont pas des pygmées de la savane. Mais je compare toujours la Russie à l’Afrique. Seul le climat différant, le reste ne diverge en rien (en particulier dans les coins reculés) – la nature sauvage, la corruption, la mentalité des gens vivant à des centaines de kilomètres de toute civilisation dans les constructions fortement délabrées, l’absence de routes, d’eau courante et, par endroit, d’électricité – la pauvreté oubliée et n’intéressant pas son gouvernement.
Que ceux, qui ne sont pas d’accord avec ledit, me démontrent le contraire !
Or, malgré la télé, le train et les sms – tout dépendra d’où vient la personne (grande / petite ville, région reculée). Il faut bien comprendre l’essentiel – vous les français, ayant la télé et internet, vous pouvez voir les belles choses et/ou le bling-bling, mais vous pouvez aussi les « toucher ». C’est à votre portée, c’est présent autour de vous, c’est accessible – peut-être pas systématiquement et à petites doses, mais tout de même.
Une personne, sortant (parfois par miracle) du fin fond de la Sibérie ou, même, d’un village oublié par tout le monde à 200 km de Moscou ou de Saint-Pétersbourg, n’a fait que voir ces belles choses sur des photos toute sa vie consciente, vivant les 2 pieds dans la m e r d e (pour appeler les choses par leur nom) !
Je n’ai pas écrit les articles de la série URSS pour rien ! Ce que je décris-là n’a pas changé pour au moins 75% de tous les pays ex-soviétiques. Par endroit c’est devenu pire.
Or, la fille (comme le garçon) venant de ces conditions de vie sera presque inévitablement attirée par le bling-bling. Et il faudra pas mal de temps avant que la personne devienne « normale » selon les critères occidentaux. Et n’ayant pas les moyens de se l’offrir, elle va, probablement, chercher d’autres voies pour y accéder.
Je ne défends pas et je n’accuse pas. Ce sont des réflexions à voix haute basées sur les constatations.
Mégapoles vs. la province
Tu n’as pas tort disant que la femme venant d’une petite ville sera forcément plus sobre qu’une représentante d’une mégapole. Personnellement je ne pense guère que la « normalité » provienne de là, bien que par facilité on a tendance à stéréotyper les choses ainsi. Effectivement, une moscovite ou pétersbourgeoise, ayant goûté frivolement aux invitations (aux restos, aux bars, en boîtes, au cinéma, en voyages, et où sais-je encore), aussi bien qu’aux cadeaux insensés – tous 2 dus aux coutumes russes que personnellement je ne cautionne pas du tout (dans les pays slaves les hommes sont sensés payer pour les femmes) – aura automatiquement l’attitude d’une femme à qui on doit tout.
Mais une provinciale ayant vécu la même chose chez elle en province, du fait que tout homme s’incline devant elle, n’aura pas envie du tout perdre cette habitude où qu’elle aille dans le monde.
Un détail aussi intéressant. De nombreuses « carriéristes » (slaves ou pas) connaissant cette faille / faiblesse masculine (“prêt à tout pour la garder”) et savent s’en servir pour parvenir à leurs fins – dans le temps en France on les appelait les courtisanes.
Or, tant que les hommes vont continuer à démonter leur faiblesse – les courtisanes s’en serviront, qu’elles soient russes, argentines, kényanes ou françaises.
Pour résumer
Bien sûr, ayant un minimum d’intelligence, il ne faut pas céder aux tentatives féminines avec les bagues ou autres plaisirs pécuniaires injustifiés. Sans parler du fait qu’une femme « normale » normalement n’en réclamera pas. J’en parle en connaissance de cause…
En ce qui concerne les femmes russes – qu’elles soient de grandes ou petites villes – elles peuvent être “normales” et pas vraiment. Aux USA, par exemple, aujourd’hui prolifèrent les sites proposant aux hommes de louer les filles pour tout genre d’événements et les prétendantes sont, majoritairement, sans moyens pour finir leurs études (quelle que soit leur habitat précédent – mégapoles, province, étranger).
Sont-elles pas normales ? Je ne dirais pas. Sont ces hommes anormaux ? Je ne sais pas. Ces “échanges commerciaux” sont parfaitement probables dans n’importe quel pays du monde sans aucune exception.
Le monde tourne ainsi. Et l’offre crée la demande. Certains hommes proposent de leur payer les études en échange des services qui, il faut croire, ne sont pas du genre à épuiser ou dégoutter les femmes. Automatiquement les femmes proposent des services en échange du financement, dont elles ont besoin ou envie. Et du moment qu’elles le proposent, les hommes en demandent. Sorte de prostitution anoblie, légalisée et cachée des yeux de l’opinion publique.
Ceux qui sont contre ces “échanges” doivent choisir leurs partenaires avec leur cerveau et non pas qu’avec leurs yeux. Or, du moment que le cerveau rentre en compte, les généralisations doivent être pesées en fonction de la situation, des prétentions et des objectifs personnels. Et à la question fatidique “Les femmes russes des campagnes ne seraient-elles pas moins superficielles ou est-ce la même chose?” j’aurais tendance à répondre “oui certainement”, mais la raison me poussent à mentionner “tout peut arriver”…