anton malafeev, temps, антон малафеев, время

Le temps ne s’arrête pour personne

Dans l’impétuosité de notre vie le temps ne s’arrête pour personne. Ce sont les personnes qui « s’arrêtent » un jour. Mais la vie, elle, continue.

D’un autre côté, le temps n’existe pas selon la physique. Ce n’est qu’une (énième) invention humaine pour interagir les uns avec les autres de manière organisée. En suivant cette conclusion, ce qui n’existe pas ne peut pas durer ou s’arrêter pour quoi que / qui que ce soit.

Pourtant le cachet du temps est visible dans le miroir. Comme partout et dans tout.

Mais la physique nous dit que TOUT dans l’univers n’est qu’information, car la matière et le temps n’existent pas. Donc ce que nous voyons et percevons ne sont que des informations que nous interprétons.

On nous dit, aussi, que les pensées sont matérialisables. Et que notre existence dépend de notre façon de penser. Mieux et plus positivement on pense, meilleure sera notre existence.

Mais alors, si l’homme pense rester jeune tout le long de sa vie, pourquoi le miroir (au fil des années) lui renvoie l’information opposée? Et pourquoi personne ne se risquerait de réfuter l’information du miroir, en recourant à la pensée positive, ou en se basant sur les derniers postulats de la physique quantique?

Cette entropie – le vieillissement du corps (la désorganisation de la matière) – nous la voyons et la ressentons. Elle est constatable dans le temps. Celui qui n’existe pas…

Alors, que penser de l’information répercutée du miroir? Positiver benoitement? Ou faire aveuglement confiance à la science, en dépit de ses yeux et ses sens, qui perçoivent ladite entropie comme irréfutable?

Ainsi, rien n’est certain dans la vie. A part une seule et unique chose — indiscutable celle-ci : un jour nous mourrons. Nul ne doute de cette perspective, quel que soit son niveau de positivisme ou de scientisme.

Alors, l’entropie semble être universellement intransigeante avec l’espace-temps autant qu’avec l’information… Et là m’apparaît un énième enfoncement des portes vieux comme le monde : « la futilité de l’existence », la même que pendant des millénaires avant l’avénement de la physique quantique…

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, faites le nous savoir en sélectionnant ce texte et en appuyant sur Ctrl+Entrée.

0 replies

Leave a Reply

Want to join the discussion?
Feel free to contribute!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *